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L’Air et le feu. Les Français vus par les Russes (A1)

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L’Air et le feu. Les Français vus par les Russes. Textes du XVIIIe au XXe siècles (Tourgueniev, Tchekhov, Tolstoï, Dostoïevski, Blok, Maïakovski, Mandelstam, Tsvetaéva…). Depuis trois siècles la Russie regarde la France comme dans un miroir. Du sourire à la grimace, de la pique subtile à la charge grotesque, il y a de tout dans cette vaste galerie des glaces, où l’on se livre à un jeu d’images dominé par une fascination empreinte de jalousie, de colère, d’exagération et parfois même de sagesse… Et l’on ne peut s’empêcher de poser la question : qui regarde qui ?

Les historiens le savent bien, et les écrivains plus encore : il n’est pas rare depuis des siècles que la France et la Russie se regardent l’une dans l’autre comme dans un miroir. Du sourire à la grimace, de la pique subtile à la charge grotesque, il y a de tout dans cette vaste Galerie des glaces où l’on se livre à un jeu d’image dominé par la fascination, mais avec toutes les dérives possibles telles que la jalousie, la colère, la mauvaise foi, la déformation, l’exagération… En la matière, la tradition franco-russe, ou russo-française, juge les sentiments à l’aune du talent de ceux qui les expriment plutôt que de leur sagesse : elle fait fi du « politiquement correct » !
Ce portrait russe des Français, qui fait la part belle aux hommes de lettres, semble confirmer la réflexion du poète Valéri Brioussov : si l’Allemagne a été pour la Russie une « épouse » que l’on trouvait ennuyeuse à mourir ou que l’on détestait en son for intérieur pour l’encenser en public, la France fut au contraire pour elle une « amante » sur laquelle on pouvait lancer toutes les saillies possibles, sans qu’elle s’en offusque outre mesure, mais qui ne cessait jamais d’émouvoir.

Né en 1960, Yves Gauthier est auteur, traducteur de russe et reporter. Il a publié Gargarine ou le Rêve russe de l’espace (Flammarion, 1998) et, avec Antoine Garcia, L’Exploration de la Sibérie (Actes Sud, 1996, prix François Millepierres de l’Académie française).

Table des matières :

A. Matveïev (1705-1706). Des mets et des femmes

D. Fonvizine (1777-1778). « L’apparence tient lieu de toute chose… »

N. Karamzine (1790). L’air et le feu

F. Rostoptchine (1807). « Périssez, race diabolique ! »

Anonymes (1812). Vrais pillards et faux Français ?

N. Golitsyne (1814). Paris, version cosaque

C. Batiouchkov (1814). Les Français et les ruines

M. Orlov (1814/35). De l’esprit d’exagération

W. Küchelbecker (1820-1821). Des méridionaux

A. Griboïédov (1822-1823). Un petit Français de Bordeaux

A. Poléjaïev (1827). Le Français, un enfant

V. Botkine (1835). Le culte des idées et des lieux publics

N. Gogol (1836-1842 ). Un vaudeville léger

V. Stroïev (1839-1839). Des Parisiennes et de leurs jambettes

N. Gretch (1839-1847). L’argent, encore l’argent

A. Herzen (1847-1849). Des serviteurs et des ouvriers

L. Tolstoï (1857). De la guillotine

I. Tourguéniev (1856-1860). « Pas une goutte de poésie… »

F. Dostoïevski (1862-1866). Bribri et Mabiche, ou de l’esprit bourgeois

M. Saltykov-Chtchédrine (1880). « Cet heureux pays, la France ! »

A. Tchekhov (1885-1886). Du Français en Russie

M. Gorki (1906). Belle France, femme fanée

E. Vodovozova (1910). Pardonnons leurs défauts

A. Blok (1911). La crasse, l’ennui…

V. Maïakovski (1923). Paris, cette province

M. Tsvetaéva (1933). De la superficie et de l’essence

D. Kharms (années 30). Preuve par l’absurde

I. Babel (1936-1937). Un peuple philosophe

O. Mandelstam (1937). « Par charité et par pitié… »

I. Ehrenbourg (années 30/50). « Je persiste à parler d’harmonie… »

G. Sapguir (années 70). Croquis parisien

N. Klimontovitch (années 80). Deux filles de France

Y. Roubinski (1989). Des mots, de l’humour et des ancêtres

Y. Mamine (1993). Salades russes^p>
M. Vardenga (1996). Où est passé l’amour ?

Auteurs : Antoine Garcia et Yves Gauthier
Parution : mars 2005
319 pages.

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