AKOUNINE Boris : Léviathan (en russe)
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Léviathan (en russe)
Lorsque le 19 mars 1878, le paquebot géant Léviathan, de la compagnie Jasper-Artaud Partnership, quitte Southampton pour rallier Calcutta en passant par le canal de Suez, toutes les listes de passagers ont été vérifiées avec soin plusieurs fois par le capitaine. En effet, quelques jours plus tôt à Paris, une statuette de Shiva en or et un foulard indien ont été volés dans l’hôtel particulier de lord Littleby, un riche collectionneur britannique qui a été assassiné, ainsi que les dix personnes à son service présentes ce jour-là. Le commissaire Gauche, un vieux limier de 62 ans, a découvert, dans la main crispée du lord, une baleine en or. Cet insigne, emblème du Léviathan, offert à chaque passager de première classe et aux officiers du navire, a donc été perdu par l’assassin. Pour tenter de le démasquer, Gauche embarque sur le paquebot et commence à s’intéresser aux passagers qui ne portent pas le fameux insigne : à commencer par le diplomate russe Eraste Fandorine, embarqué à Port Saïd.
À l’inverse des deux précédents (Azazel et Le Gambit turc), ce troisième volet des aventures de Fandorine comporte moins d’action. L’intrigue se déroule dans un des salons du navire où le commissaire a réuni un petit groupe de personnes suspectes, à la manière des meilleurs huis clos d’Agatha Christie à laquelle, visiblement, Boris Akounine rend un hommage appuyé. –Claude Mesplède –Ce texte fait référence à l’édition Broché .
Biographie
Grigori Chalvovitch Tchkhartichvili, alias Boris Akounine, est né en 1956 en Géorgie. Dès 1986, il entre à la prestigieuse revue Inostrannaïa Literatoura (” Littérature étrangère “), dont il devient rédacteur en chef adjoint en 1993. Il y publie de nombreux auteurs étrangers (Kundera, Perec, Sollers ou Houellebecq). En octobre 2000, il quitte la revue pour se consacrer à l’écriture. Auteur de nombreuses traductions de l’anglais et du japonais (Mishima, Inoué), il supervise, depuis 1996, la publication d’une anthologie en vingt volumes consacrée à la littérature japonaise. L’année de ses quarante ans, il publie un important essai intitulé L’Ecrivain et le suicide, et c’est pour se reposer de ce travail long et ” démoralisant “, selon ses propres dires, qu’il décide d’écrire un roman policier visant à toucher un large public : Azazel. Publié sous le pseudonyme de Boris Akounine, ce titre s’impose comme le premier d’une série qui en comptera douze et qui relate le parcours du jeune Eraste Pétrovitch Fandorine au sein de la police secrète. Il a publié depuis Altyn Tolobas (Presses de la Cité), le premier roman de son nouveau cycle, dont le héros n’est autre que le petit-fils d’Eraste Pétrovich Fandorine.
В фешенебельном квартале Парижа с особой жестокостью убиты британский коллекционер лорд Литтлби и весь обслуживающий персонал особняка. Из прославленной коллекции восточных редкостей украдены уникальная золотая статуэтка индийского бога Шивы и один из расписных индийских платков. Дело начинает расследовать сыщик парижской префектуры Гюстав Гош. В руке убитого он обнаруживает эмблему золотого кита. Как выясняется это эмблема чудо-корабля “Левиафана”, который отправляется в свое первое плавание в Индию. И всем пассажирам первого класса вручали такого золотого кита вместе с билетом. Но кто из них мог совершить такое страшное преступление? Подозрение падает на пять человек, у которых отсутствует золотой кит. Среди них оказывается и Эраст Фандорин…
Poche: 304 pages
Langue: russe
Dimensions (en cm): 11 x 2 x 18
Издательство: Захаров, 2006 г.
Мягкая обложка , 304 стр.
ISBN 5-8159-0544-5
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